Le sacrement des Malades


La maladie et la souffrance ont été les problèmes majeurs qui éprouvent toute la vie humaine. L’église prie pour que les malades soient soulagé et sauvé. L’homme fait l’expérience de son impossibilité et de sa finitude. La maladie conduit à à un repliement sur soi même, quelquefois à la solitude et parfois à la révolte contre Dieu. Mais aussi, la maladie peut conduire à une recherche de Dieu, et retour vers Lui. Dans l’ancien Testament, l’homme déverse sa plainte et Dieu devient le Maître de la vie et de la mort. "Car c’est moi, le Seigneur, qui suit ton médecin" (Ex 15,26). Le prophète entrevoit que la souffrancepeut aussi avoir un rédempteur pour le péché des autres. Enfin, Isaî annonce que Dieu amènera un temps pour Sion où il pardonnera toute faute et guérira toute maladie. La compassion du Christ envers les malades et ces nombreuses guérisons sont un signe évident de ce que "Dieu a visité son peuple" (Lc7, 16) et que le royaume de Dieu est tout proche. Jésus n’a pas que pouvoir de guérir, mais aussi de pardonner les péchés : il est venu guérir l’homme tout entier, âme et corps. Souvent Jésus demande aux malades de croire. Il se sert de signes pour guérir : salive et imposition des mains, boue et ablution. Les malades cherchent à le toucher "car une force sortait de Lui et les guérissait tous" Le Christ invite ses disciples à Le suivre en prenant à leur tour leur Croix. En le suivant, ils acquièrent un nouveau regard sur la maladie et les malades. Il les fait participer à son mystère de la compassion. L’Esprit Saint donne un charisme spécial de guérison pour manifester la force de la Grâce du Ressuscité. Cette assistance du Seigneur par la force du Saint Esprit veut conduire la malade à la guérison de l’âme, mais aussi à celle du corps, si telle est la volonté de Dieu. Les malades reçoivent ce sacrement, 3en s’associant librement à la passion et à la mort du Christ." En célébrant ce sacrement, l’église, dans la communiant des saints, intercède pour le bien du malade. Et le malade, à son tour, par la grêce de ce sacrement, contribue à la sanctification de l’Eglise et au bien de tous les hommes pour lesquels l’Eglise souffre et s’offre, par le Christ, à Dieu le Père. Le sacrement de l’onction des malades a pour but de conférer une grâce spéciale au chrétiens qui éprouve les difficulyés inhérentes à l’état de maladie grave ou à la vieillesse

Le temps opportun pour recevoir la sainte Onction est certainement arrivé lorsque le fidèle commence à se trouver en danger de mort pour cause de maladie grave ou la vieillesse. Chaque fois qu’un chrétien tombe gravement malade, il peut recevoir la Sainte Onction, de même lorsque, après l’avoir reçue, la maladie s’aggrave. Seuls les prêtres (presbytres et évêques) peuvent donner le sacrement de l’Onction des malades ; pour le conférer ils emploient de l’huile bénite par l’évêque, ou, au besoin, par le presbyte célébrant lui même. L’essentiel de la célébration de ce sacrement consiste en l’onction sur le front et les mains du malade (dans le rite romain) ou sur d’autres parties du corps (en Orient), onction accompagnée de la prière liturgique du prêtre célébrant qui demande la grâce spéciale de ce sacrement. La grâce spéciale du sacrement de l’onction des malades a comme effets
- l’union du malade à la passion du Christ,pour son bien et pour celui de toute l’église ;
- le réconfort, la paix et le courage pour supporter chrétiennement les souffrances de la maladie ou de la vieillesse.
- le pardon des péchés si le malade n’a pas pu l’obtenir par le sacrement de la Pénitence.
- le rétablissement de la santé, si cela convient au salut spirituel ;
- la préparation au passage à la vie éternelle.

(extraits de "Catéchisme de l’église catholique")

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