Historique des Eglises


EGLISE NOTRE DAME DU PORT
L’ancienne église de Port Breton (ancienne appellation de Port-Joinville) était située sur le Quai de la Chapelle. Elle fut détruite en 1810 pour établir une batterie militaire. On la remplaça par un nouvel édifice construit sur le site actuel transformé et érigé en Église. Les travaux commencèrent en 1827 pour s’achever deux ans plus tard. L’édifice comprend une nef, éclairée par des baies romaines.

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NotreDame du Port {JPEG}

Un clocher-mur sur le fronton abrite une cloche, posée en 1829. Dans le vestibule, un escalier mène à la tribune construite en 1866. On accède ensuite au narthex, dont le plafond supporte la tribune.

En face s’ouvre la nef, soutenue de chaque côté par quatre piliers avec arcades ouvrant sur les allées latérales. La voute est constituée d’un lambris. A cette voute sont suspendues des maquettes de frégates du 19° siècle. La nef est éclairée sur les bas côtés par quatre vitraux ornés de médaillons aux motifs religieux et marins. Quatorze stations de chemins de croix occupent les bas côtés. JPEG Dans la verrière du transept de gauche (occultée par les orgues) Saint Joachim, au centre, La Vierge Marie qui écrase la tête du serpent ; celui de droite, Sainte Anne. L’absidiole de gauche contient l’autel de la Vierge, celui de droite, accueille un autel et un vitrail, dédiés au Sacré-Coeur. Les trois vitraux de la verrière du chevet glorifient la Vierge dans les trois moments de sa vie : Annonciation, Visitation, Assomption.

JPEG Dominant de sa haute stature la façade riche en couleurs de Port Joinville, l’église Notre Dame du Port préside, depuis de nombreuses générations, aux destinées d’un peuple de marins, avec ses joies et ses deuils. Eglise paroissiale du port principal de l’île, elle a été de 1846 à 1977, le siège du doyenné que constituait alors l’île d’Yeu. Depuis octobre 1997, elle fait partie, avec l’église Saint Sauveur, de la nouvelle Paroisse ; Saint Amand de l’île d’Yeu, rattachée au doyenné de Saint jean de Monts.

EGLISE DE SAINT SAUVEUR
Le Bourg de Saint Sauveur domine l’ensemble de l’île. Sur ce point stratégique, un prieuré fut fondé dès le Haut-Moyen-Âge. Parmi les cinq églises qui existaient au XI iéme siècle, celle de Saint-Sauveur, construite par les moines de Marmoutier,au milieu d’un prieuré. Eglise de St Sauveur {JPEG} L’Église primitive des XI ème et XII ième siècles, reçut le titre de basilique et devint le sanctuaire de l’unique paroisse de l’île. Elle reste le témoignage le plus ancien de notre passé historique et religieux. Des bâtiments conventuels, il ne reste que le souvenir dans le nom patois de "Poriout"qui veut dire Prieuré. Dès le XIV ième siècle, l’Église eut à souffrir de l’occupation anglaise. Puis au XV et au XVI ième siècle, elle devient trop petite pour accueillir toute la population de l’île et l’on se résolut à l’agrandir.A la fin du XVI ième siècle, l’Église fut l’objet du vandalisme des Chaumois et des Rochelais qui au nom de la Réforme incendièrent le Monastère. Elle subit ensuite l’occupation des Anglais qui utilisèrent la nef latérale comme magasin à poudre et fourrage destiné aux chevaux. Au XIX ième siècle, la paix revenue, la belle église romane n’est plus qu’une ruine. Grâce à une souscription, les travaux de reconstruction sont entrepris en 1857 et achevés en 1852.La nef romane ruinée, est remplacée par une nef de style néogothique. Sur la tour carré de style avait érigé dès le XV ième siècle une haute flèche d’ardoise qui servait d’amer aux navigateurs. JPEG En 1906, les parties romanes furent classées par les Monuments Historiques. A noter également, une tête de Christ est sculptée au dessus du portail. Ces deux éléments appartenaient vraisemblablement à l’ancienne nef romane démolie vers 1857. Le carré de transept, bordé d’arcs brisés est surmonté d’une belle coupole sur pendentifs. Son abside se termine par un majestueux de cul de four, sans doute ornés de fresques à l’origine. Le 2 novembre 1953, un violent orage déclencha un incendie qui détruisit la lourde charpente entraînant les cloches qui se brisèrent. La voûte du transept nord fut également gravement endommagée. Un magnifique élan de solidarité permit de restaurer les parties anciennes intérieures et extérieures de l’Église. Les nouveaux vitraux ont été conçus par les ateliers "Loire de Chartres"

LA CHAPELLE DU PERE DE MONTFORT
Pendant le Carême de 1712, le Père de Montfort prêche la mission à l’Île d’Yeu. En clôture, il décide d’élever un calvaire sur la hauteur de Ker Châlon, d’où le regard contemple la mer et embrasse une grande partie de l’Île.font-family : cursive ;"> JPEG Pour bâtir le Calvaire, il faut une assise vaste et solide. La Roche du Fradet, voisine du lieu choisi, est roulée miraculeusement par l’intervention du Missionnaire. Elle s’encastre aujourd’hui dans le tertre de pierre qui soutient la chapelle. La croix est dressée ; devant elle est élevé un autel où le Père de Montfort place la pierre sacrée tirée vraisemblablement des ruines du monastère Saint Etienne qui était tout proche. JPEG Jusqu’à la Révolution, le Calvaire subsiste. Après la tourmente, il est restauré. En 1835, un petit oratoire est construit ; son emplacement correspond au choeur de la chapelle actuelle, situé au centre du monticule. Il est prolongé par un auvent soutenu par un mur de un mètre de long environ. Une croix de fer forgé surmonte la toiture. Sur le mur de gauche se trouve une Piéta. JPEG Elle représente la Vierge Marie, les bras en croix sur sa poitrine, le Christ est déposé sur ses genoux. Sa tête penchée est soutenue, à gauche, par l’une des Saintes Femmes, de celle de droite, on ne distingue pas les plis du vêtement. Cette Piéta du 18° siècle, serait un reste d’une descente de croix provenant probablement du monastère Saint Etienne. En 1889, Monsieur le Curé Rousseau décide d’allonger l’oratoire et lui donne sa forme actuelle, dédiée à la Vierge douloureuse. A la fin de la grande mission de 1889, le calvaire fut de nouveau restauré. On le dressa sur un soc de maçonnerie au chevet du choeur. JPEG Ce calvaire fut détruit par la foudre et la tempête. Lors d’une autre mission, en 1910, on entreprit de le relever. Le terrain étant devenu une propriété communale, Monsieur le Curé Tournemire décide d’élever le calvaire sur un terrain privé. Il est alors dressé au centre d’une enceinte clôturée d’une murette. C’est au coeur de cette enceinte que nous voyons aujourd’hui s’élever la croix, remise en état en 1968, puis en 2000. Elle rappelle la première plantation de croix faite par le Père de Montfort en 1712. Cette croix et cette chapelle sont pour nous une invitation à revivifier notre foi, comme le fît le Saint Missionnaire de l’Île d’Yeu au cours de sa célèbre mission. Fr François GARAT S.G. d’après une étude de Mr Amand HENRY.

LA CHAPELLE DE LA MEULE

Bien que l’on ne sache pas si cette chapelle faisait partie des cinq églises de l’île données en 1040 à l’abbaye de Marmoutier. Elle était en tous cas signalée dès 1483 par Pierre Garcie dit Ferrande dans son traité de pilotage. Sa silhouette blanche qui domine le Port de La Meule et l’océan en fait encore un amer pour les navigateurs. Elle est constituée d’un vaisseau unique avec sur le pignon d’entrée, un étonnant campanile.

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Le sanctuaire a perdu lors de sa restauration, dans les années 1960, les nombreux ex-voto, qui traduisaient dans la naïveté de leur expression l’intensité de la foi des marins. Les vitraux exécutés par le maître verrier Loire de Chartres, reflète sur les murs blancs, l’éclat coloré du jour. Au moment le plus intense de la fureur révolutionnaire, l’autel fut renversé et la pierre sacrée jetée à la mer. Une femme, Jeanne Guist’hau la retrouva et la recueillit précieusement chez elle. Après la Révolution, elle la rendit au curé de la Paroisse. Chaque année le lundi de Pâques les islais viennent assister à la messe pour les marins péris en mer. Et le 15 août, ils viennent en pèlerinage vénérer la mère protectrice des marins en chantant le cantique "Ô Reine du Port"

LA CHAPELLE NOTRE DAME DE LA PAIX

SAINT AMAND, évêque missionnaire
Né au pays d’Herbauges à la fin du VI° siècle, Amand entre, vers sa vingtième année, au monastère Saint Hilaire de l’Île d’Yeu. Pressé par son père de revenir sur le continent, il sollicite son admission au nombre des religieux du monastère de Saint Martin de Tours où il reçoit la tonsure. Après un court séjour à Tours, il passe quinze années dans une cellule aménagée sur les remparts de la ville de Bourges, où il est ordonné prêtre. JPEG Au retour d’un voyage de Rome, il est ordonné évêque par Saint Anschaire, évêque de Noyon, mais son premier souci ayant toujours été, comme il l’écrira dans son testament,d’annoncer la parole de Dieu. Il ne reçoit pas la charge d’un diocèse, préférant mener la vie d’un évêque missionnaire pour évangéliser la Belgique actuelle et le nord de la France. Il fonde dans le diocèse de Cambrai, les abbayes d’Elnone (aujourd’hui Saint Amand les Eaux), en 639 et de Marchiennes, en 647. Sollicité par le clergé et le roi d’Austrasie de prendre en charge l’église de Maastricht, il obtient du pape de quitter son évêché, après quelques années de résidence, pour reprendre ses activités missionnaires. Amand passera ses dernières années dans son abbaye d’Elnone, où il mourra le 6 février 679. D’après le missel du diocèse de Luçon.

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